« Il est important de prendre des décisions avisées »

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Dialogue citoyen avec le chancelier à Gifhorn « Il est important de prendre des décisions avisées »

Pourquoi Gifhorn ? C’est la question que se posaient mardi soir de nombreux participants du quatrième dialogue citoyen. En effet, le chef-lieu de Basse-Saxe qui compte environ 43 000 habitants est la plus petite ville choisie jusqu’ici dans le cadre du KanzlerGESPRÄCH, une série de dialogues citoyens avec le chancelier. « L’Allemagne ne se compose pas uniquement de grandes villes », a souligné Olaf Scholz. Il est donc important à ses yeux de répondre aux questions des citoyens vivant à d’autres endroits. « Je me réjouis, par conséquent, d’être aujourd’hui à Gifhorn. »

4 Min. Lesedauer

Le chancelier fédéral Olaf Scholz lors du dialogue citoyen à Gifhorn

Les décisions doivent être prises rapidement au vu de la situation actuelle, « mais l’on ne doit pas se laisser déconcerter », a souligné le chancelier fédéral lors du KanzlerGESPRÄCH, à Gifhorn.

Foto: Gouvernement fédéral/Bergmann

Environ 150 citoyens de Gifhorn et de la région ont pu poser leurs questions au chancelier pendant 90 minutes. 

Voici ce qu’a dit le chancelier au sujet... 

… de l’approvisionnement énergétique

Garantir l’approvisionnement énergétique a été une tâche d’envergure au vu de la situation actuelle. Cela a été rendu possible grâce à un large éventail de mesures. En cette période, les réservoirs de gaz sont par exemple remplis à environ 98 %, un niveau nettement supérieur à celui de l’année dernière. Le gouvernement fédéral a par ailleurs veillé à ce que l’Allemagne puisse importer davantage de gaz en provenance d’autres pays comme la Norvège et la Belgique. Parallèlement à cela, le gouvernement fédéral a décidé de prolonger cet hiver l’activité de ses trois dernières centrales nucléaires. L’Allemagne développe également ses capacités d’importation de gaz le long du littoral du nord de l’Allemagne. « Dans le même temps, nous mettons tout en œuvre pour que les prix de l’énergie baissent, car nous misons sur ce qui est le meilleur marché à long terme, à savoir les énergies renouvelables. » 

... du changement climatique

« Nous devons tout faire pour protéger notre climat, et il en est grand temps. » La protection du climat constitue un défi mondial, a souligné le chancelier. Il est important de ne pas perdre espoir. Olaf Scholz est confiant que nous pouvons arriver à « éviter le pire ». L’Allemagne joue un rôle très important dans la lutte contre le changement climatique. « Nous sommes l’un des très rares pays à être capables de développer les technologies permettant de progresser en matière de neutralité climatique. » L’Allemagne vise l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, le secteur des transports jouant un rôle crucial à cet égard. 

... du billet à 9 euros et d’un possible successeur 

Le gouvernement fédéral a lancé cet été le billet à 9 euros et « contrairement à ce que tous nous avaient prédit », ce fut un énorme succès. De nombreux citoyens ont volontiers utilisé cet abonnement, non seulement à cause du prix avantageux mais aussi en raison de l’accès facilité aux transports en commun évitant notamment d’avoir à effectuer des réservations de billet fastidieuses. C’est pourquoi la Fédération s’est entendue avec les Länder pour mettre en place un abonnement valable dans toute l’Allemagne, résiliable mensuellement et pouvant être souscrit en ligne, et ce, au prix de 49 euros : il s’agit du « Deutschland-Ticket » (ticket Allemagne). Le chancelier espère que ce nouveau forfait aura également beaucoup de succès. 

... du mandat de chancelier

Une participante a voulu savoir si le chancelier s’était représenté le mandat de chancelier tel qu’il est aujourd’hui. « Oui et non », a répondu Olaf Scholz, ajoutant qu’il n’avait pas posé sa candidature au poste pour passer du bon temps mais parce qu’il voulait faire quelque chose pour son pays, et « parce que je pense avoir une idée de ce qu’il faut faire ». La terrible guerre en Ukraine a cependant eu un fort impact sur sa vie et son quotidien de chancelier. 

... de la guerre en Ukraine

À l’instar de beaucoup d’autres, le chancelier avait envisagé la possibilité d’une invasion de l’Ukraine par la Russie, sans pour autant la considérer comme la plus probable. À présent, il importe que l’on prenne des décisions pondérées, avisées et appropriées, a-t-il souligné. « Je ne vais pas me laisser impressionner parce que l’un lance un appel pressant ou l’autre crie un peu. » Les décisions doivent être prises rapidement, « mais l’on ne doit pas se laisser déconcerter ». En effet, la situation est actuellement « très dangereuse ».

... du bénévolat

Un citoyen engagé comme pompier bénévole a demandé au chancelier comment le gouvernement fédéral entendait encourager le bénévolat. Le bénévolat caractérise l’Allemagne, une telle tradition n’existe pas partout dans le monde, a souligné Olaf Scholz. « Je trouve qu’il s’agit véritablement de quelque chose qui fait la particularité de notre pays. » Il faut donc tout faire pour que cette tradition perdure. C’est pourquoi, ces dernières années, la Fédération a amélioré notamment le cadre financier des bénévoles, par le biais d’indemnités forfaitaires par exemple. « Nous continuerons d’œuvrer dans ce sens », a-t-il fait savoir. 

... de son rythme de sommeil 

Un participant a voulu savoir combien d’heures le chancelier dormait en moyenne. « C’est une question que je ne me pose pas car je ne souhaite pas connaître la réponse », a dit le chancelier. « Vous n’avez pas besoin de vous inquiéter outre mesure, je dors encore assez », mais il m’arrive, c’est vrai, de ne pas dormir de la nuit lors de négociations marathon par exemple. « Mais cela se passe bien jusqu’ici. » 

Série de dialogues dans tous les Länder : « KanzlerGESPRÄCH » est le nom d’une série de dialogues citoyens que le chancelier mène dans les 16 Länder. Olaf Scholz souhaite savoir ce qui préoccupe les gens dans leur vie quotidienne, entendre leurs préoccupations et leurs attentes vis-à-vis de la politique et répondre à leurs questions. Ce nouveau format lui donne l’occasion d’expliquer sa politique dans le cadre d’un échange direct. Les participants décident des thèmes et des questions qu’ils souhaitent aborder avec le chancelier. La démarche est basée sur l’écoute mutuelle, le respect et l’ouverture.