« Notre pays est capable de renouveau et de rythme »

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Inauguration d’un terminal méthanier à Wilhelmshaven « Notre pays est capable de renouveau et de rythme »

« En ce jour, l’Allemagne, mais aussi l’Union européenne, font un grand pas en avant en matière de sécurité et d’indépendance », a déclaré Olaf Scholz lors de l’inauguration du premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Wilhelmshaven. Le chancelier fédéral a salué le « travail d’équipe extraordinaire » et le rythme auquel le projet a été réalisé. D’autres terminaux devraient suivre, en mer du Nord et dans la Baltique.

4 Min. Lesedauer

Le chancelier fédéral Olaf Scholz, le vice-chancelier Robert Habeck et le ministre fédéral des Finances Christian Lindner lors de l’inauguration du terminal méthanier de Wilhelmshaven. Tous les trois portent un gilet jaune et un casque de protection.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz (au milieu) visite le nouveau terminal aux côtés du vice-chancelier Robert Habeck (à gauche) et du ministre fédéral des Finances Christian Lindner (à droite) ; à l’arrière-plan, on peut voir le navire « Esperanza ».

Foto: Bundesregierung/Bergmann

26 kilomètres de conduites en seulement cinq mois, à peine 200 jours entre la planification et la mise en service d’un nouveau terminal méthanier : « C’est un nouveau record mondial », a affirmé le chancelier fédéral Olaf Scholz lors de l’inauguration du nouveau terminal GNL de Wilhelmshaven. Nombreux sont ceux qui n’auraient pas cru cela possible, mais « nous y sommes réellement arrivés », a fait remarquer M. Scholz. C’est maintenant, selon lui, « le nouveau rythme auquel l’Allemagne fait avancer ses infrastructures ».

Un navire spécial en charge de la regazéification

Le pétrolier « Höegh Esperanza », chargé de près de 165 000 mètres cubes de gaz naturel liquéfié, s’est amarré au terminal méthanier de Wilhelmshaven. Cela permettra d’approvisionner en gaz quelque 50 000 foyers par an. Ce navire spécial assure aussi la regazéification, c’est-à-dire le retour du gaz liquéfié à l’état gazeux pour pouvoir ensuite l’injecter dans le réseau allemand. Le gouvernement fédéral a affrété le « Höegh Esperanza » pour Wilhelmshaven.

La première regazéification aura lieu dans les prochains jours, avant que débute le fonctionnement régulier au début de la nouvelle année. « Beaucoup d’autres navires peuvent désormais accoster ici, à Wilhelmshaven, et fournir en gaz plusieurs autres centaines de milliers de foyers et d’entreprises », a précisé Olaf Scholz. L’« Esperanza » offrira dès janvier une capacité de regazéification d’environ 5 milliards de mètres cubes par an, ce qui représente un premier jalon dans le futur approvisionnement énergétique de l’Allemagne.

« Un travail d’équipe extraordinaire »

Le chancelier fédéral a remercié tous ceux qui ont fait en sorte que le navire et le poste d’amarrage soient prêts à entrer en service avant Noël : les ouvriers, les ingénieurs, les nombreuses entreprises impliquées, ainsi que le gouvernement du Land de Basse-Saxe et les communes des environs. Cet exemple est selon lui la preuve que le fédéralisme allemand fonctionne : « Quand nous nous serrons les coudes, nous arrivons même dans un délai serré à venir à bout de tâches aussi ambitieuses que celle-ci. » M. Scholz a ajouté que le projet d’une Allemagne en sécurité sur le plan énergétique était depuis le début « un travail d’équipe extraordinaire ». Cela vaut aussi pour l’entreprise Uniper, qui a promis d’exploiter à pleine capacité le terminal d’ici à 2024 et de se procurer les quantités de GNL correspondantes sur le marché mondial.

L’indépendance s’accroît vis-à-vis du gaz des pipelines

« Wilhelmshaven n’est que le début », a affirmé M. Scholz. Dans les semaines et les mois à venir, d’autres terminaux suivront sur les côtes allemandes de la mer du Nord et de la Baltique, à Brunsbüttel, Stade et Lubmin. Une capacité d’importation supérieure à 30 milliards de mètres cubes de gaz devrait être disponible fin 2024. C’est donc plus de la moitié de la quantité de gaz acheminée vers l’Allemagne l’année dernière depuis la Russie par les gazoducs. S’ajoutent à cela d’autres livraisons provenant de Norvège, des Pays-Bas ainsi que via des ports néerlandais, belges et français – mais également, pour une période définie, du Royaume-Uni.

« Nous ne cèderons pas au chantage »

« Le président russe Vladimir Poutine a cru pouvoir nous faire chanter en nous coupant les livraisons de gaz. Mais il s’est trompé. Nous ne cèderons pas au chantage », a martelé le chancelier fédéral. Dans le même temps, la terrible guerre sert d’accélérateur « pour tout ce qui aurait dû être fait de toute façon ». L’Allemagne entend sortir totalement des combustibles fossiles à l’horizon 2045. L’emploi par la Russie de l’énergie en tant qu’arme n’est qu’une incitation supplémentaire « à investir encore plus vite, plus résolument, plus fermement dans le développement des énergies renouvelables », selon M. Scholz. Les nouvelles conduites à Wilhelmshaven ont donc été à dessein conçues pour pouvoir s’adapter également au transport d’hydrogène.

Tout le gouvernement a agi dans le même sens

Le chancelier fédéral était accompagné à Wilhelmshaven du vice-chancelier Robert Habeck et du ministre fédéral des Finances Christian Lindner. Olaf Scholz a remercié ces derniers, car « c’est aussi à eux que l’on doit » le fait que l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne cet hiver soit assuré. « Nous avons à ce sujet agi tous dans le même sens en tant que gouvernement, conjointement avec les Länder et les communes du pays chargées de cette responsabilité. »

« Dans l’ensemble, nous avons bien avancé. Mais bien évidemment, nous n’avons pas fini. Nous poursuivons notre travail de façon déterminée et poussons les énergies renouvelables avec la même détermination », a souligné le vice-chancelier Robert Habeck. Il reste important « d’utiliser avec précaution cette ressource devenue rare qu’est le gaz ». Le ministre fédéral des Finances Christian Lindner a lui aussi salué la mise en service dès cette année du premier terminal méthanier flottant, insistant sur l’importance de réduire le plus rapidement possible la dépendance aux importations de gaz russe.

Le GNL est le gaz naturel liquéfié. Il peut être transporté par bateau vers des terminaux où il est à nouveau transformé en gaz pour être injecté dans le réseau de gaz, ce qui permet de se passer de pipeline pour certaines parties de l’acheminement. Cette infrastructure est vouée à être utilisée plus tard pour le transport d’hydrogène propre.