« Les pandémies ne s’arrêtent pas aux frontières »

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Sommet scientifique de l’OMS « Les pandémies ne s’arrêtent pas aux frontières »

La pandémie a été une occasion de plus de montrer l’importance du travail en réseau international pour la recherche en matière de santé. Lors du sommet scientifique de l’OMS, la chancelière fédérale Angela Merkel s’est prononcée en faveur d’une coopération accrue qui augmentera la réactivité des générations futures.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel

Lors du sommet scientifique de l’OMS, la chancelière fédérale Angela Merkel s’est prononcée en faveur d’une coopération accrue qui augmentera la réactivité des générations futures.

Photo : Presse- und Informationsamt der Bundesregierung

À l’occasion du sommet mondial virtuel de l’OMS « Evidence-to-Policy (E2P) », la chancelière fédérale Angela Merkel a souligné l’importance de la coopération internationale pour « faire face au fléau des pandémies ». La chancelière voit essentiellement trois critères à remplir pour créer des conditions permettant aux générations actuelles et futures de réagir plus rapidement et de façon plus satisfaisante aux menaces sanitaires :

  • « Premièrement, nous devons veiller à intensifier la coopération et le travail en réseau : dans la science, la politique, mais aussi entre la science et la politique. »
  • « Deuxièmement, nous avons besoin de structures efficaces et opérationnelles. Pour ce faire, l’Organisation mondiale de la santé doit pouvoir compter sur une base de financement fiable. »
  • « Troisièmement, nous devons encore renforcer la confiance, un aspect indissociable d’une collaboration réussie. »

Des réseaux internationaux

La chancelière adresse ses remerciements aux équipes d’experts du monde entier pour l’incroyable rapidité avec laquelle ils ont partagé leurs connaissances afin de décoder le virus SARS-COV-2. La pandémie a été une occasion de plus de montrer l’importance du travail en réseau international pour la recherche en matière de santé !

Le développement de vaccins efficaces et sûrs en moins d’un an a constitué une étape majeure dans la lutte contre la pandémie. La chancelière se réjouit tout particulièrement que des spécialistes allemands y aient participé.

Soutien financier

Les scientifiques doivent entretenir des liens forts avec la politique. Il convient de garantir des budgets de recherche suffisants, aux niveaux national et international. Malheureusement, tous les pays ne disposent pas des capacités de recherche nécessaires.

Sous cet angle, l’importance de l’Accélérateur ACT et de son axe de travail vaccins COVAX apparaît clairement. Cette initiative mondiale a permis, d’une part, de soutenir financièrement la recherche sur les vaccins, les traitements et les diagnostics et, d’autre part, de mettre aussi des vaccins à la disposition de pays plus pauvres.

Par ailleurs, les pays du G20 se sont engagés à améliorer nettement l’accès aux vaccins, aux traitements et aux diagnostics dans le monde entier, contribuant ainsi à la réalisation de l’objectif fixé par l’OMS de vacciner au moins 40 % de la population de chaque pays avant la fin 2021, et au moins 70 % avant la mi-2022.

Centre de l’OMS à Berlin

Nous avons besoin de plateformes appropriées permettant un échange entre les sciences et la politique ainsi que, bien sûr, au sein de la communauté scientifique – aux niveaux national et international. C’est le seul moyen d’identifier plus rapidement et plus efficacement les menaces sanitaires et d’acquérir des informations importantes facilitant la prise de décision politique.

Ce type de plateforme a vu le jour avec le WHO Hub for Pandemic and Epidemic Intelligence in Berlin, le centre de l’OMS consacré à la collecte de renseignements sur les pandémies et les épidémies. Des données y sont recueillies, collectées et analysées.