Impulser la croissance en Allemagne

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Séminaire gouvernemental à Meseberg Impulser la croissance en Allemagne

Lors du séminaire gouvernemental qui se tenait à Meseberg, le gouvernement fédéral a présenté un plan en 10 points destiné à renforcer l’économie allemande, et adopté d’autres décisions porteuses d’avenir. Les principaux sujets abordés ont été la loi sur les opportunités de croissance, la réduction de la bureaucratie et la transformation numérique. L’enjeu consiste à stimuler la croissance dans notre pays, a déclaré le chancelier.

Temps de lecture: 3 min.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz et le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat Robert Habeck au cours de la réunion

Le chancelier fédéral Olaf Scholz (au milieu) en compagnie des ministres Robert Habeck (à dr.) et Christian Lindner. Le conseil des ministres a introduit la loi sur les opportunités de croissance. 

Photo : Gouvernement fédéral/Denzel

Au cours de la première journée du séminaire gouvernemental, Olaf Scholz et ses ministres de l’Économie et des Finances ont présenté un plan en 10 points destiné à fournir des impulsions à l’économie allemande. La deuxième journée a été consacrée en priorité à la réduction de la bureaucratie et à la réunion du conseil des ministres. « Nous avons adopté de nombreuses décisions, a résumé le chancelier fédéral Olaf Scholz lors de la conférence de presse de clôture en même temps qu’il prenait cet engagement : « Nous allons poursuivre dans cette voie. Car nous avons besoin d’un rythme allemand soutenu. »

Les membres du gouvernement lors de la séance d’ouverture de leur séminaire

Séminaire gouvernemental à Meseberg : intelligence artificielle, transformation numérique et administration moderne figurent à l’ordre du jour.

Photo : Gouvernement fédéral/Kugler

Le ministre fédéral des Finances Christian Lindner a annoncé que l’on voulait voir ce qui se passe dans les entreprises du pays pour décider ensuite des simplifications de fonctionnement que peut apporter un État moderne. Il estime en effet qu’une réduction de la bureaucratie signifie que l’on veille à mettre en place des procédures administratives plus efficaces, et avant tout plus rapides, afin d’éviter aux citoyennes et citoyens de rencontrer des obstacles administratifs inutiles.

Dans une perspective plus générale, le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck a souligné qu’une société avait besoin d’objectifs et devait être optimiste quant à leur réalisation si l’on voulait éviter que la peur et le doute ne pèsent sur la recherche de solutions.

Croissance et opportunités

Sept milliards d’euros consacrés à la croissance économique et 2,3 milliards d’euros de coûts de conformité de moins pour répondre aux exigences bureaucratiques  ̶  le plan en 10 points constitue une initiative du gouvernement fédéral en faveur de la croissance, une impulsion pour l’économie, a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz mardi au cours de la réunion à huis clos à Meseberg. « Cet effort cumulé vise à renforcer la croissance en Allemagne et à nous permettre de saisir les opportunités », a poursuivi le chancelier.

Le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck a ajouté pour sa part que les investissements devaient être récompensés dans un contexte économique ambitieux. Et le ministre fédéral des Finances Christian Lindner a fait remarquer que le gouvernement fédéral était conscient des difficultés économiques actuelles mais aussi des capacités du pays. Grâce à la loi sur les opportunités de croissance (Wachstumschancengesetz), on entend exploiter pleinement le potentiel de redressement.

Or une modernisation en profondeur est le meilleur moyen de rendre l’Allemagne plus forte et plus résiliente, tant sur le plan économique que social, est-il précisé dans l’une des premières phrases du plan en 10 points. Pour plus de détails, voir le texte intégral du plan (en allemand) : 10 Punkte für den Wirtschaftsstandort Deutschland

Transformation numérique et intelligence artificielle

Le premier jour, les discussions ont notamment porté sur l’intelligence artificielle (IA). Katharina Zweig de l’Université technique (TU) de Kaiserslautern, ainsi que Jonas Andrulis, fondateur et PDG d’Aleph Alpha, et Christopher Kränzler, fondateur et PDG de Lengoo, y étaient invités. Il s’agissait d’échanger avec des experts des milieux scientifiques et du monde des start-up sur la meilleure utilisation possible de la numérisation et de l’IA. Selon le chancelier, on constate de grands changements dans ce domaine. Le ministre fédéral des Finances a parlé d’une « révolution industrielle » induite par l’intelligence artificielle.

Le progrès numérique, sujet d’un deuxième volet, portait aussi sur la protection des données et leur utilisation. Sont intervenus ici Christiane Wendehorst de l’Université de Vienne et Christian Klein, porte-parole du conseil d’administration de SAP.

Regierungsmonitor (Portail de suivi des actions gouvernementales)

Le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat Robert Habeck, le chancelier fédéral Olaf Scholz et le ministre fédéral des Finances Christian Lindner marchent côte à côte.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz (à g.), le ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck (au milieu) et le ministre fédéral des Finances Christian Lindner à Meseberg : un puissant coup de pouce à l’économie et à la croissance.

Photo : Gouvernement fédéral/Kugler

Le château de Meseberg accueille des personnalités du monde entier. Le gouvernement fédéral peut se réunir ici à huis clos, loin de la capitale, pour discuter de la politique gouvernementale. Située dans le Brandebourg, la résidence des hôtes du gouvernement fédéral est l’endroit idéal pour de telles réunions.