Le gouvernement fédéral salue le rapprochement

  • Page d'accueil
  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Relations russo-turques Le gouvernement fédéral salue le rapprochement

Le gouvernement fédéral salue la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan en Russie, a déclaré la porte-parole adjointe Ulrike Demmer. Ce rapprochement entre les acteurs après qu'un avion de combat russe avait été abattu est une bonne chose, a-t-elle ajouté.

Temps de lecture: 2 min.

Ulrike Demmer, porte-parole adjointe du gouvernement fédéral, lors de la conférence de presse gouvernementale

Ulrike Demmer : c'est une bonne chose que la Turquie et la Russie « se retrouvent et cherchent des moyens de régler leur différend »

Photo : Bundesregierung/Denzel

Le gouvernement fédéral a salué la rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan, comme l'a déclaré la porte-parole adjointe du gouvernement fédéral Ulrike Demmer lors de la conférence de presse gouvernementale. L'OTAN était aussi très préoccupée par la discorde qui régnait entre les deux pays. Le gouvernement fédéral a salué le fait que « les principaux acteurs se retrouvent et cherchent des moyens de régler leur différend », a précisé Mme Demmer.

La Turquie, un important partenaire de l'OTAN

La porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères Sawsan Chebli a elle aussi souligné l'importance de ce rapprochement entre la Turquie et la Russie, se référant aux paroles du ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. « C'est une bonne chose qu'un rapprochement ait à nouveau lieu après qu'un avion de combat russe avait été abattu par la Turquie l'année dernière », a affirmé le chef de la diplomatie allemande lors d'une interview, ajoutant : « En même temps, je ne crois pas que la relation entre les deux pays deviendra étroite au point que la Russie puisse proposer à la Turquie une alternative au partenariat de l'OTAN en matière de sécurité. »

« Dans un monde en proie aux crises et où ces dernières sont si complexes et promptes à s'enflammer, rompre le dialogue et les canaux de communication est la pire issue que l'on puisse imaginer », a déclaré Mme Chebli. Suite à la rencontre entre le président russe et M. Erdogan, on voit selon elle que cela n'est pas dirigé contre l'Europe.

Élucider le coup d'État militaire dans le respect de l'état de droit

La porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères avait déjà souligné auparavant l'importance d'entrer en dialogue direct avec la Turquie. Le gouvernement fédéral continue d'appeler au respect de l'état de droit dans l'élucidation du putsch, qui est par ailleurs dans l'intérêt légitime de la Turquie.