Soutien international à la paix et à la stabilité en Libye

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Angela Merkel à la conférence sur la Libye à Paris Soutien international à la paix et à la stabilité en Libye

Soutenir la Libye sur la voie d’une stabilité à long terme : tel était l’objectif de la conférence sur la Libye qui s’est tenue à Paris vendredi et tel est le cœur des efforts continus déployés par la communauté internationale. Il est important que la population libyenne puisse décider de son avenir par le biais d’élections dont les résultats doivent également être acceptés par toutes les parties, a souligné la chancelière fédérale Angela Merkel. 

Temps de lecture: 3 min.

Photo d’Angela Merkel et Emmanuel Macron

Un avenir pacifique pour la Libye : la chancelière fédérale Angela Merkel s’entretient avec le président français Emmanuel Macron

Photo : Bundesregierung/Denzel

À l’invitation du président français Emmanuel Macron, la chancelière fédérale Angela Merkel s’est rendue à Paris pour coprésider la conférence sur la Libye, aux côtés de la France, l’Italie, les Nations Unies et la Libye. « Il est évident que beaucoup de choses se sont passées depuis la conférence de Berlin de janvier 2020 », a déclaré la chancelière à l’issue de la conférence. La mission commune est claire : aider la Libye à atteindre une stabilité durable.

La réconciliation est un long processus

La réconciliation des différentes forces en Libye est un « long processus », a déclaré Mme Merkel. La conférence de Paris a souligné une fois de plus que « nous ne sommes pas indifférents à ce qui se passe en Libye » et que la communauté internationale est solidaire de la population libyenne. 

La tenue des élections essentielle à la stabilité

Les élections législatives et présidentielles à venir étaient l’un des thèmes centraux de la conférence. En collaboration avec les Nations Unies, le gouvernement fédéral s’engage en faveur de la tenue des élections le 24 décembre de cette année, conformément à la feuille de route politique adoptée par le Forum de dialogue politique libyen. La priorité est que les Libyens puissent à nouveau décider de leur propre avenir, selon la chancelière. « Dans ce contexte, les élections du 24 décembre jouent bien sûr un rôle décisif », a déclaré Mme Merkel.

« Tout le monde ne peut pas gagner, ainsi fonctionnent les élections »

La chancelière a dit espérer que les préparatifs en vue des élections seraient menés à bien de manière à ce que les résultats des élections soient acceptés par la suite. « Tout le monde ne peut pas gagner, ainsi fonctionnent les élections », a déclaré Mme Merkel. En particulier dans le cadre d’un processus aussi fragile, il est très important qu’il y ait un accord préalable assurant que le vote du peuple libyen sera accepté. Trois millions de personnes se sont déjà inscrites. Cela montre que les Libyens ont aussi ce besoin. 

Un avenir pacifique sans forces militaires étrangères

Une autre priorité à l’ordre du jour de la conférence était le retrait des forces militaires étrangères – « pas seulement sur le papier », a précisé la chancelière. Il est également important que de premières mesures allant dans ce sens soient prises, selon elle. La chancelière s’est félicitée du fait qu’une première étape a été franchie, laquelle « devra bien sûr être suivie de beaucoup d’autres ».  

Des progrès fondamentaux réalisés depuis la première conférence de Berlin sur la Libye

La conférence dans la capitale française a été précédée de deux conférences sur la Libye à Berlin. La première a eu lieu en janvier 2020 au niveau des chefs d’État et de gouvernement et à l’invitation de la chancelière fédérale, la seconde en été de cette année au niveau des ministres des affaires étrangères.

Depuis la première conférence de Berlin sur la Libye, la situation dans le pays s’est sensiblement améliorée : en octobre 2020, les parties libyennes au conflit ont convenu d’un cessez-le-feu à l’échelle nationale. En outre, le gouvernement de transition du premier ministre Abdul Hamid Dbeiba a assumé la responsabilité gouvernementale depuis mars de cette année et prépare les élections, qui doivent avoir lieu en décembre à l’échelle nationale. De plus, avec la fin du blocus pétrolier, la population bénéficie d’un soutien indispensable, et d’autres pans de l’économie se remettent également sur les rails.

La communauté internationale se réunit à Paris : l’Allemagne, la France, l’Italie, les Nations Unies et la Libye ont coprésidé la conférence sur la Libye à Paris. Des représentants d’une trentaine d’États et d’organisations et institutions internationales s’y sont réunis. Du côté libyen, le premier ministre Abdul Hamid Dbeiba et le président du Conseil présidentiel Mohamed Al-Manfi ont pris part aux discussions.