Les bombardements contre l’Ukraine doivent cesser

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Olaf Scholz reçoit le président chypriote Les bombardements contre l’Ukraine doivent cesser

L’Allemagne et la République de Chypre, en tant que membres de l’UE, s’entendent pour démontrer à la Russie les conséquences politiques et économiques de la guerre, comme l’a affirmé le chancelier fédéral Olaf Scholz lors d’une rencontre avec le président chypriote Nikos Anastasiadis. Il a appelé Vladimir Poutine à mettre fin à ces tueries insensées.

Temps de lecture: 3 min.

Le chancelier Olaf Scholz donne une conférence de presse aux côtés du président chypriote Nikos Anastasiadis

Le chancelier Olaf Scholz avec le président chypriote Nikos Anastasiadis : des relations proches en cette période de défis

Photo : Gouvernement fédéral/Kugler

Chypre et l’Allemagne sont liées par un étroit partenariat, aussi bien au niveau bilatéral qu’au sein de l’Union européenne. Le chancelier fédéral Olaf Scholz a déclaré mercredi que sa rencontre avec le président chypriote Nikos Anastasiadis à la Chancellerie fédérale à Berlin lui avait clairement montré une nouvelle fois « à quel point nos relations sont proches, diverses et empreintes de confiance ».

L’Europe affronte cet hiver de grands défis liés à l’assaut russe sur l’Ukraine, a poursuivi le chancelier. « Le bombardement ciblé par la Russie, depuis des semaines, d’infrastructures civiles en Ukraine est non seulement insupportable, mais représente aussi une violation flagrante du droit international. Ces bombardements qui terrorisent la population civile doivent cesser. Immédiatement ! », a exigé M. Scholz sans ambigüité.

Cette manière d’agir montre une fois de plus le mépris et l’absence de toute pitié du dirigeant russe dans sa guerre contre l’Ukraine. « Une guerre qu’il ne peut plus gagner sur le champ de bataille, cela semble clair », a relevé M. Scholz.

Le chancelier appelle à mettre fin aux tueries

C’est pourquoi le chancelier a renouvelé son appel à Vladimir Poutine : « Mettez fin à ces tueries insensées. Retirez toutes vos troupes d’Ukraine. Et acceptez des négociations de paix avec l’Ukraine. »

En tant que membres de l’UE, l’Allemagne et la République de Chypre s’entendent pour démontrer à la Russie les conséquences politiques et économiques de la guerre, a souligné le chancelier. L’Union européenne a donc, selon M. Scholz, décidé de sanctions sans précédent qu’elle n’a cessé de durcir depuis le début de la guerre d’agression russe. Le chancelier fédéral a insisté : « Nous allons maintenir la pression des sanctions sur la Russie. »

Dans le même temps, chacun soutient l’Ukraine à hauteur de ses moyens. « Au regard, justement, des destructions qui ont lieu actuellement, il nous faut investir particulièrement dans la réparation et le maintien en état des infrastructures énergétiques », selon Olaf Scholz.

Résoudre la question chypriote par le dialogue

La question chypriote a constitué un autre thème de l’entrevue. L’Allemagne, sur la base des résolutions des Nations Unies, soutient expressément une solution bizonale et bicommunautaire, a expliqué le chancelier fédéral.

Ce dernier a insisté sur le fait que le gouvernement fédéral était prêt à intercéder dans le conflit chypriote : « Je souhaiterais que le processus de négociations relatif à la question chypriote, qui s’est enlisé, retrouve une nouvelle vigueur ; l’Allemagne est disposée, si souhaité, à soutenir le processus de négociations mené par les Nations Unies. »

Les relations avec la Turquie concernent toute l’Europe

La situation en Méditerranée orientale a en outre été abordée. M. Scholz estime que les zones maritimes recèlent un potentiel économique remarquable et qu’il existe d’intéressantes opportunités de coopération régionale en matière d’énergie. « Il serait donc dans l’intérêt de tous les pays voisins d’entretenir de bonnes relations de voisinage dans l’espace méditerranéen. »

Le chancelier a dit avoir l’impression que Chypre était prête à apporter sa contribution et espérer fortement voir toutes les autres parties prenantes s’engager en ce sens.

« Les relations entre Chypre et la Turquie ont une importance qui concerne toute l’Europe. Je suis convaincu que les questions qui se posent en Méditerranée orientale peuvent trouver leurs réponses dans le dialogue et sur la base du droit international. »

D’étroites relations bilatérales

Sur le plan des relations bilatérales, il a été convenu d’approfondir la coopération dans de nombreux domaines, notamment le climat et les dossiers énergétiques. Cela vaut également pour la coopération en matière de migrations, a précisé le chancelier.